MELECRIT

Futurs bacheliers, futurs diplômés bac+2 ou bac+3, vous êtes tentés par une des belles brochures des nombreuses écoles de commerce qui existent sur le marché. Faut-il pour autant signer, investir plusieurs dizaines milliers d'euros dans l'une de ces écoles ? La question est judicieuse ! La réponse mitigée. J'ai travaillé pendant plusieurs années, à différentes postes (comme professeur de marketing et  comme responsable du recrutement), dans différentes villes (Paris, Lyon, et Bordeaux) au sein d'un grand groupe d'écoles de commerce, et voici mon témoignage. A part les premières du podium HEC, L'ESCP, l'ESSEC et quelques unes, il faut tout de même avouer que la plupart des écoles de commerce ont mauvaises réputations ! Et, c'est en partie mérité.  En gros ce seraient des machines à fric peu soucieuse de la qualité de la formation dispensée. En effet, pendant des années trop d'entre elles se sont contentées  d'encaisser la monnaie sans trop se...

Pour changer de vie, pour enfin faire coïncider votre passion et votre profession, il peut-être judicieux de devenir professeur de yoga. J'ai franchi le cap, et je me suis rendu en Inde, à la source dit-on, à Rishikech, pour effectuer ma formation et obtenir mon certificat. Cette formation intensive a duré quatre semaines Mais peut-on devenir vraiment devenir prof de yoga en si peu de temps, en un mois, deux mois ? Yoga Alliance, l'incontournable machine: RYT pour   Register Yoga Teacher ou YYT pour  Yahweh Yoga Teacher , vous avez peut-être déjà croisé ces sigles si vous avez effectué des recherches sur le sujet. Et vous avez aussi peut-être entendu parlé de la Yoga Alliance Association ? C'est une association américaine, disons l'association qui a le quasi-monopole, sur la certification des écoles de yoga, la formation des professeurs. Il faut bien se rendre compte qu'il n'existe 200hrs ou 500hrs ? Faut-il se lancer dans une formation en 2...

J'ai passé plus de trois semaines au Vietnam , et j'ai adoré ! Le Vietnam et les vietnamien est un pays à découvrir. A deux en mode backpacker, entre octobre et novembre 2019, on s'est baladé particulièrement dans le Nord du pays et pour finir au Sud avec Ho chi Minh. Entre Cat Ba dans la baie d'Ha Long, Ha Giang  et sa loop en moto ou Ninh Binh, les paysages, la nourriture, les gens, le Vietnam est un pays qui ne vous décevra pas. Voici un petit retour d'expérience. N'étant un grand visiteur de lieux culturels cet article n'est pas vraiment pour ceux . J'aime me balader, rencontrer des gens, manger ! Et qu'est-ce que l'on a mangé !!! Bref découvrir du pays en prenant le temps. Voici quelques lieux que j'ai aimé, quelques astuces et conseils aussi pour visiter ce magnifique pays en toute confiance ! D'abord, je tiens à préciser, qu'en tant que noir, en trois semaines (sauf une exception, et encore), je n'ai ressenti aucun raci...

J'ai passé plusieurs semaines en Inde en Octobre 2019 pour une formation professeur de yoga. Je me suis rendu au nord du pays, à Rishikesh , ou la capitale internationale du yoga. Et détrompez vous, si le yoga est populaire en Inde, tous les indiens ne pratiquent pas le yoga. Prétentieux de dire que je connais l'Inde, un pays qui fait la taille d'un continent après trois semaines de voyages. Mais j'ai appris plusieurs choses qui pourront vous être utiles lors de votre voyage. Le choc des cultures ? L'Inde fait partie de ces pays qui vous mettent " un grand coup " tant les modes de vie sont éloignés des standards occidentaux.  Le bruit . On m'avait prévenu avant de partir, j'étais quelque peu dubitatif, mais c'est vrai, l'Inde c'est extrêmement bruyant ! Tout simplement du fait du trafic gigantesque et qu'en l'absence de règles, le Klaxon fait office de gendarmes.  New Delhi: Une ville titanesque qui ne m'a p...

 Hanoï est une ville impressionnante. Elle donne le tournis la première fois qu'on s'y rend. Mais elle vaut le détour. Ses rues, sa streetfood, ses marchés de nuit ! 

Le mois dernier je soulignais l’importance à mes yeux pour un écrivain de préciser d’où il parle. Pour moi c’est très simple: de Bordeaux pour les semaines écoulées. Cela change-t-il quelque chose ? Chacun appréciera. Commençons l’évocation du mois précédent par une expérience, banale, somme toute, mais qui révèle à mes yeux beaucoup de notre rapport à la nature. Samedi matin, deuxième jour du mois, alors que la ville s’étire à peine, je m’élance à vélo depuis la gare St Jean en direction de Lacanau. Il est tôt, il fait frais, et après plus de vingt kilomètres et St Médard en Jalles passé, j’entre dans la forêt des Landes. Il est à présent un peu plus de neuf heures, la nature bien plus précoce que la ville a déjà pris ses marques. Des animaux, des chevreuils, des cerfs très probablement traversent le chemin en zigzag... Le ciel s’est couvert, et je suis seul au milieux des pins couleurs rouilles, face une immensité qui à la fois me ravit et à la fois m’angoisse. Je me rends compte...

Avec les potes on se rend compte que l'on est désormais plus proches des 60 ans que des 20 ans, période où l'on traînait ensemble en plus de fréquenter les bancs de la fac. C'est le constat que l'on fait quand on se retrouve désormais pour prendre un verre.  Mais cela ne nous déprime pas trop, ou presque, car l'on se dit aussi: 40 ans aujourd'hui ça n'est pas comme 40 de nos parents ! Alors pour les 60, demain, on peut être confiants ! Vraiment ? Qu'est-ce qui a changer entre nous et nos parents ? Je suis tenté de dire tout

Ah ! La vie de bureau qui si longtemps m'a donné des sueurs froides, et à laquelle j'ai refusé de me plier ! Finalement, j'y suis revenu. Mettant à jour ce post, je ne peux qu'y sourire. Je l'ai commencé en février, nous sommes en novembre, neuf mois plus tard. Neuf mois plus tard, il s'en est passé des choses. J'ai cessé d'être salarié ! Je suis revenu à la case entrepreneur ! En passant par celle du chômage. Je crois que je suis définitivement un mercenaire . Dans ma précédente activité qui m'a occupé de septembre 2018 jusqu'à juillet 2019, dix mois, ce que j'ai le plus aimé ce sont les salons, les déplacements, et le contacts humains tout au long de l'année. Mais très honnêtement lorsque je me suis assis dans mon fauteuil de commercial fin septembre dernier je ne m'imaginais pas quitter le poste, ni l'école quelques mois plus tard. Comme je l'écrivais au début, je m'étais résolu à devenir salarié, pour un moment, u...

Je viens de finir la saison 1 de Sex Education (huit épisodes). Et c'est plutpôt une bonne surprise. J'avoue être agréablement surpris part cette première saison. Sex education c'est les années lycées d'une bande d'adolescents dans une ville reculée d'Angleterre. On ne sait pas trop où et quand on se situe et c'est plaisant. Les personnages: Otis, Maewe, Eric et quelques autres. Otis l'adolescent qu'on dirait attardé sexuellement, mais intelligent et qui va délivrer ses conseils, ses thérapies dans le domaine à ses camarades. J'avais quelques appréhensions. Et non, les Anglais sur ce coup s'en sortent bien.

Janvier : puisque tout passe... Avec cet esprit d’escalier qui me caractérise, je crois, il m’a fallu plus d’une semaine pour saisir les trente premiers jours de l’année. Si le monde n’existe jamais que par les yeux qui le voient, le rôle d’un écrivain n’est-il pas de trouver des résonances dans ce qu’il observe et le marque ? C’était avant ? Gageons que ce regard, tout personnel, trouve quelque écho dans le coeur et l'esprit des lecteurs de ces quelques lignes. “Puisque que tout passe”... Selon les quelques lignes du poème d'Apollinaire, cela pourrait être en quelque sorte le marqueur ou leitmotive de ces trente premiers jours. Auxquels je pourrai ajouter sérénité, j’y reviendrai plus loin, ou même indifférence ? Je n’ai jamais été aussi peu troublé par ce qui m’entoure. Surprenant, troublant ? Il m’arrive encore d’être à fleur de peau, et de monter, quand il me semble qu’une limite a été franchie, ce que beaucoup ont souvent interprété comme de la susceptibilité. Peut...

Par un beau samedi ensoleillé de janvier, les gilets jaunes, Bordeaux, acte VIII. Vers 15h00 ayant décidé de prendre l'air, je me retrouve gare St Jean nez à nez avec le défilé. Je reste un moment à regarder ces manifestants, impressionné par leur nombre; le mouvement n'est pas mort, et la diversité des profils de cette foule joyeuse en témoigne. Surtout, l'un de ces gilets jaunes m'intrigue, un jeune homme qui se tient en surplomb sur un bloc de pierre en plein “live vidéo” pour prouver que la mobilisation ne faiblit pas, même ici à Bordeaux. Une fois le pied à terre, je vais à lui pour lui poser une question simple: la foule est nombreuse aujourd'hui certes, mais quel est le débouché de ce mouvement ? Jusqu'où, jusqu'à quand ? “Jusqu'au bout, sans violence, mais avec une détermination intacte”, me répondent-ils. En fait, ils sont deux. Lui et sa tout aussi jeune compagne, 28 et 26 ans respectivement. Je suis surpris par leurs profils. Surpris de ...