Macron - Poutine - L'Ukraine - Des Troupes au sol ?
La phrase d'Emmanuel Macron prononcée, lundi 26 février, lors de sa conférence de presse à l'Elysée, au sortir de la réunion de 20 pays pour soutenir l'Ukraine dans son effort de guerre, évoquant l'envoi de troupes occidentales en Ukraine a provoqué une onde de choc tant en France que chez nos partenaires.
Qu'à voulu dire au juste le président ? Voici les propose tenus par le président "Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre".
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| Réunion à l'Elysée de plus de 20 pays pour soutenir l'Ukraine (26 février 2024) |
Qu'à voulu dire au juste le président ? Voici les propose tenus par le président "Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre".
Certains y voient une manoeuvre politique, pour détourner l'attention sur les difficultés qu'à rencontrer le chef de l'Etat lors de sa visite chahutée au salon de l'agriculture. Changer la focale, et imposer un nouveau thème du débat, à quelques mois d'élections européennes qui s'annoncent plus que difficile pour la majorité.
A moins que l'intention était bien celle des mots prononcés: envisager la possibilité d'envoyer dans l'avenir de troupes au sol sur le terrain de conflit en Ukraine. Et à ce moment là, on change de perspective. Car des troupes françaises, allemandes, britanniques, américaines menant le combat contre les russes au côté des ukrainiens, ne serait-ce pas une déclaration de guerre à la Russie de Vladimir Poutine ?
Une guerre contre un pays qui possède l'arme atomique, plusieurs milliers d'ogives nucléaires, paraît-il six mille. Evidemment, il est inutile de jouer à se faire peur, mais bon, on ne peut pas ne pas envisager ce risque.
Et plus important à mon sens, il existe une différence profonde entre la Russie et nous, et plus largement avec les régimes autoritaires. Vladimir Poutine éprouve aucun scrupule à envoyer mourir une partie de sa jeunesse pour atteindre ses objectifs. La guerre n'étant que la poursuite de la politique par d'autres moyens... A ce jour, après deux ans de conflit, on parle côté ukrainien de 31 000 morts militaires, et 75 000 côté russe. Même en excluant le recourir ) l'arme atomique, sommes-nous prêts, côté occidental (français, allemand, britannique...) à payer un tel prix ? A mourir pour le Donbass ?
Quel pays européen accepterait de perdre ne serait-ce 10 000, et même 1 000 soldats dans une guerre aujourd'hui ? Je crois que le problème est bien là.

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