Colères !
Du Jour Au Lendemain :
C'est reparti pour un tour ! Une journée de colères, et de manifs de fonctionnaires ! J’avoue être partagé sur ce mouvement. D’un côté le personnel soignant, les profs, et tout ceux qui nous accompagnent au quotidien... Je comprends et partage leurs frustrations. Les conditions de travail, la rémunération, ou même la considération sont indignes en comparaison des services rendus à la société.
De l’autre côté, de grève en grève, on se demande où cette colère mène-t-elle ? Ce mouvement manque de puissance. On me dira, "Attends, justement on monte en régime !. Puff ! L'époque a changé; aujourd'hui la protestation se fait par réseaux sociaux interposés. Alors mobiliser trois, quatre millions de Français dans la rue comme au temps des grèves de 1995 ou du CPE ! Non, quitte à obtenir gain de cause, autant bloquer le pays pour une bonne semaine, voire deux et pour de bon. Mais au train où vont les choses, c'est plutôt la lassitude et l'agacement qui pointent ! Il va falloir réapprendre à finir une grève.
Violence et colère aussi, en provenance de Pau. Vendredi un jeune homme d'une trentaine d'années a perdu la vie, lynché par une bande de très jeunes ados. Certains auraient à peine 12 ans ! Des gosses ! Evidemment, attendons les conclusions de l'enquête pour y voir plus clair.
Mais l'on sent bien qu'on est face à un phénomène qui nous dépasse. Cette violence en bande, d'une partie cette génération "J'm'en bats les couilles !", gonflée aux lâchetés d'adultes qui ont peur de gamins. Violence d'autant plus inquiétante que trop souvent elle semble gratuite : un mauvais regard, une réflexion qui leur déplait, et voilà qu'ils déboulent à cinq, à dix pour ne plus s'arrêter. Sont-ils conscients de leurs actes ? Et les parents, oui les parents, où sont-ils ?
Du courage ? Mais que faire face à une telle violence quand on est seul ? Si ce n'est se préserver, sauver sa peau. Mais on ne pourra guère plus longtemps délayer, il va bien falloir reprendre le pouvoir. Par le dialogue, mais aussi par la force, seul langage qu'ils comprennent et respectent trop souvent.
Violence et colère aussi, en provenance de Pau. Vendredi un jeune homme d'une trentaine d'années a perdu la vie, lynché par une bande de très jeunes ados. Certains auraient à peine 12 ans ! Des gosses ! Evidemment, attendons les conclusions de l'enquête pour y voir plus clair.
Mais l'on sent bien qu'on est face à un phénomène qui nous dépasse. Cette violence en bande, d'une partie cette génération "J'm'en bats les couilles !", gonflée aux lâchetés d'adultes qui ont peur de gamins. Violence d'autant plus inquiétante que trop souvent elle semble gratuite : un mauvais regard, une réflexion qui leur déplait, et voilà qu'ils déboulent à cinq, à dix pour ne plus s'arrêter. Sont-ils conscients de leurs actes ? Et les parents, oui les parents, où sont-ils ?
Du courage ? Mais que faire face à une telle violence quand on est seul ? Si ce n'est se préserver, sauver sa peau. Mais on ne pourra guère plus longtemps délayer, il va bien falloir reprendre le pouvoir. Par le dialogue, mais aussi par la force, seul langage qu'ils comprennent et respectent trop souvent.
Des hommes en colère. Oui, des mâles en colère, contre les femmes, j’en croise de plus en plus. Comme vendredi dernier. En début de soirée, un type en costard mal taillé qui vient à la discussion, la bière à la main. Pas un SDF mais plutôt un gars qui a mal fini sa journée. Il me lâche, entre autres propos décousus, qu'avec les femmes il a abandonné, les traitant de noms d'oiseaux, et surtout leur reprochant leur vénalité. "Si t'es le Prince Harry alors oui tu auras la Meghan ! Mais le même à la caisse d'un supermarché...". Désabusé le type !
Nous voilà dans une drôle de période. Les femmes ont peur des hommes dans la rue, et les transports. Parfois à juste titre. Mais elles abusent aussi trop souvent de ce nouveau statut de victime présumée pour crier au loup face à des bonhommes tétanisés. Et les hommes, certains (n'exagérons pas non plus, ils sont de plus en plus nombreux), frustrés de ne pouvoir consommer, ou incapable de trouver l'affection, une âme soeur, en viennent à détester le deuxième sexe.
#DJAL
Nous voilà dans une drôle de période. Les femmes ont peur des hommes dans la rue, et les transports. Parfois à juste titre. Mais elles abusent aussi trop souvent de ce nouveau statut de victime présumée pour crier au loup face à des bonhommes tétanisés. Et les hommes, certains (n'exagérons pas non plus, ils sont de plus en plus nombreux), frustrés de ne pouvoir consommer, ou incapable de trouver l'affection, une âme soeur, en viennent à détester le deuxième sexe.
#DJAL

Commentaires
Enregistrer un commentaire